L’alcool au volant, trois mots qui témoignent d’une réalité inquiétante à laquelle nous sommes confrontés sur nos routes. Une infraction qui reste cependant courante malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation et les sanctions prévues par le code de la route. Dans cet article, nous allons décrypter ensemble les conséquences juridiques d’une conduite en état d’ébriété. Quel est le taux d’alcool autorisé ? Quelles sont les sanctions encourues ?
Taux d’alcool au volant : la limite légale
La loi est très claire concernant l’alcool au volant. La conduite en état d’ivresse est une infraction grave, passible de sanctions sévères. En France, le taux d’alcool autorisé est de 0,5 g d’alcool par litre de sang, soit 0,25 milligramme par litre d’air expiré.
Mais, attention, ces valeurs peuvent varier en fonction des pays et de votre profil de conducteur. Par exemple, pour les jeunes conducteurs en période probatoire, l’alcoolémie ne doit pas dépasser 0,2 g/L de sang.
Sanctions pour conduite en état d’ivresse : sévères et dissuasives
La conduite sous l’emprise de l’alcool est une faute très sévèrement punie par le code de la route. Les sanctions peuvent aller d’une amende à une suspension de permis, en passant par le retrait de points sur le permis de conduire.
- Pour une alcoolémie comprise de 0,5 à 0,8 g/L de sang, vous risquez une amende forfaitaire de 135 € et la perte de 6 points sur votre permis de conduire.
- Si votre taux d’alcool dépasse les 0,8 g/L de sang, l’infraction devient un délit. Vous risquez alors une amende pouvant aller jusqu’à 4 500 €, une suspension ou une annulation de votre permis de conduire pour une durée maximal de trois ans, et même une peine de prison pouvant aller jusqu’à deux ans.
Ces sanctions peuvent être plus sévères si vous êtes récidiviste ou en cas d’accident de la route causant des dommages corporels.
L’éthylotest antidémarrage (EAD) : un outil de prévention
L’éthylotest antidémarrage (EAD) est un dispositif permettant de contrôler le taux d’alcool du conducteur avant le démarrage du véhicule. Si le taux d’alcool dépasse la limite autorisée, le véhicule ne peut tout simplement pas démarrer.
Depuis le 1ᵉʳ janvier 2019, la loi autorise le remplacement de la suspension du permis de conduire par l’installation d’un EAD pour une durée maximale de six mois. Cette mesure vise à permettre au conducteur de continuer son activité professionnelle tout en garantissant la sécurité sur la route.
L’alcool au volant, un cocktail explosif à éviter
Nous l’avons vu, la conduite en état d’ébriété est sévèrement punie par la loi. Les conséquences peuvent être dramatiques, à la fois pour vous, mais aussi pour les autres usagers de la route. Alors avant de prendre le volant, pensez à votre sécurité et à celle des autres. N’oublions jamais que la meilleure des sanctions est celle que l’on s’impose à soi-même : la prudence.